Une odeur de terre promise le saisit un matin.
Laisser derrière soi, la solitude, la peur, le
froid, la soif…
S’embarquer pour de
bon,
Suivre les nuages, les oiseaux de passage.
Etre comme l’épervier,
grand ouvert dans l’azur
Aussi avide que lui d’atteindre
l’invisible
Emigrer, pousser les
derniers cris de délivrance…
A. Besset
Enveloppé de brume
Et de lumière d'or
Un arbre en solitude
Rêve d'oiseaux chanteurs,
De prairies refleuries,
De soleil printanier...
Pourtant dès le matin,
Il donne l'espérance
Au cœur des promeneurs!
Marie