Les douleurs revenues et la cruelle absence
Marche sans te soucier des vents qui changent
Et te tournent le dos
Délivre-toi du mal et soigne ta blessure
Comme on referme à l'aube son manteau
Dans une poche, ta force ouverte
Et dans l'autre ton infini pardon
Les pleurs sont des amours vivantes
Et les enfances vraies du voyageur
Apprends les larmes, avance dans tes pleurs
Regarde ton bonheur en face
La montagne a de la neige là-bas,
L'horizon est en toi, la marche, le sommet
Marc Baron