La sève s’impatiente
Les bourgeons se préparent :
Nulle vie qui ne soit consentie.
Le silence sous l’écorce
S’accorde à la douleur
De grands nuages blancs
Le printemps se donne enfin
Dans l’invisible offrande
Ainsi que deux mains jointes
Par la clameur du vent.
Partout reliées au sang
Les ramures de la joie.
Jean Lavoué
(Levain de ma joie)