N’ajoute
rien à tes jours
Tiens-toi
immobile
Aère
ton feuillage
Abreuve
ton silence
Ne
ferme pas ta porte
Fais
cortège à l’hiver
Regarde
les oiseaux du ciel
Peins
avec des gestes de patience
Seul
ce que tu retires
Est
socle où tu t’élances
Lumière
entre tes ailes
Semence
au pas fertile
Racines
d’un printemps
Au
jardin de ta joie.
Jean
Lavoué